Diabolus In Musica
Extrait du chapitre II de Diabolus in Musica
"Cette nuit-là, je fis le même rêve, je marchais dans la forêt ou plutôt je courais et les arbres défilaient dans mon champ de vision à une allure folle. La pleine lune éclairait tout et j’avançais sans faillir. En réalité, j’avais l’impression d’être un loup qui poursuivait sa proie, déterminé et féroce. La même mélodie accompagnait toujours mes pas, je la trouvais encore plus belle que la veille. Lorsque le loup que j’étais se mit à ralentir, la musique s’accorda à ce changement de rythme et j’entendis un nouveau pan de cette mélodie désormais familière."
Diabolus in Musica : début du roman
"Je pourrais commencer par vous murmurer mon prénom et peut-être même mon nom, vous pourriez connaître
l’année de ma naissanceet je vous dirais de quelle ville j’arpente les rues.
Vous sauriez comment je gagne ma vie et je vous confierais le nombre de mes amis.
Peut-être cela a-t-il de l’importance pour vous.
Mais pas pour moi.
Je voudrais commencer mon récit par une note de musique et je crois que ce livre s’écrira en sol mineur."
Extrait du chapitre III de Diabolus In Musica
"Le Diable en musique signifiait beaucoup pour moi, infiniment plus qu’un simple terme technique, même si bien sûr je n’en parlais pas à Loïc. La musique telle que je la concevais était ce qui dérangeait l’esprit, ce qui le sortait de sa torpeur. Dans ce monde aseptisé, elle redonnait le frisson qui était aussi une étincelle de vie. Ma musique se voulait sombre et malsaine car aux lumières des apparences je préférais les ténèbres de l’âme. Je pensais que l’art était noble lorsqu’il avait le pouvoir de me bousculer, de me mettre au bord du précipice et je cherchais toujours à donner ce frisson lorsque je composais une chanson."
La fureur de lire
Enfant déjà j’étais quelqu’un de timide et solitaire qui se réfugiait dans son monde mais, finalement, je n’ai mis à profit mon imagination qu’assez tardivement. J’ai réellement commencé à lire et à écrire vers l’âge de 17 ans lorsque j’ai découvert la littérature gothique.
Dans un premier temps, les auteurs du dix-neuvième siècle comme Théophile Gautier ou Sheridan Le Fanu m’ont influencée puis ce fut le tour d’Anne Rice. Par la suite, j’ai lu énormément de recueils et d’anthologies de nouvelles. Tanith Lee est sans doute l’auteur qui m’inspire le plus et notamment grâce à ses textes vampiriques présentés dans Ecrit avec du sang.
Présentation
Je travaille actuellement sur les corrections de mon nouveau projet Diabolus In Musica. Il s'agit d'un roman fantastique dont l'action se déroule dans le milieu du black metal. Cette musique étant l'une de mes passions, j'avais envie de m'immerger dans ce milieu après avoir baigné dans l'univers gothique pour mon premier ouvrage.
Yann est un être solitaire pour qui seule la musique compte, ses projets Sjel et Totentanz représentent tout son univers. Mais celui-ci vacille lorsque le chanteur de Varulven se suicide. Yann perçoit une menace qui plane autour des musiciens de la scène black metal, une présence maléfique qui pourrait bien anéantir leur inspiration et leur vie. Si sa timidité et son esprit rêveur ont toujours suscité le rejet et l’incompréhension, le jeune homme sait aussi qu’ils ont forgé sa créativité. Cependant, Yann devine que sa différence pourrait être un don encore plus précieux, bien au-delà de son inspiration musicale.