3 janvier 2013
Extrait du chapitre III de Diabolus In Musica
"Le Diable en musique signifiait beaucoup pour moi, infiniment plus qu’un simple terme technique, même si bien sûr je n’en parlais pas à Loïc. La musique telle que je la concevais était ce qui dérangeait l’esprit, ce qui le sortait de sa torpeur. Dans ce monde aseptisé, elle redonnait le frisson qui était aussi une étincelle de vie. Ma musique se voulait sombre et malsaine car aux lumières des apparences je préférais les ténèbres de l’âme. Je pensais que l’art était noble lorsqu’il avait le pouvoir de me bousculer, de me mettre au bord du précipice et je cherchais toujours à donner ce frisson lorsque je composais une chanson."
Publicité
Publicité
Commentaires